Démographe
SOCIAL JUSTICE
Fallacies[1]
Thomas Sowell, Basic Books, September 2023, 224 p.
Thomas Sowell, à 93 ans, vient de sortir un nouveau livre. Il y examine les idées fausses des avocats de la justice sociale et les conséquences désastreuses des initiatives qu'elles suscitent. Il introduit un concept clé, bien difficile à traduire en français, celui de consequential knoweldge. La définition la plus accessible est sans doute celle qu’il a fourni dans lors d’un entretien à la Hoover Institution en 2020[2] : « le savoir dont la présence ou l’absence est porteuse de graves conséquences ».
Les idées fausses sur l’égalité des chances
Tous les groupes humains auraient les mêmes chances dans tout ce qu’ils entreprennent, toutes choses égales par ailleurs. Mais rien n’est égal dans le monde réel. Pourtant, les avocats de la justice sociale attribuent les disparités entre groupes aux vices humains que sont l’exploitation et les discriminations. Comment alors expliquer la réussite de minorités, supérieure à celle de majorités dominantes comme celle des Chinois en Malaisie ? L’histoire et la géographie expliquent les avantages que détiennent certains groupes dans certaines activités. Il n’est ainsi guère étonnant que les marques de bière qui dominent aux États-Unis soient celles créées par des Américains d’origine allemande.
Même si l’on suppose que les aptitudes innées sont les mêmes d’un groupe à un autre, les gens sont rémunérés pour les capacités qu’ils ont réellement développées dans une activité particulière. Thomas Sowell ironise sur le concept de « disparate impact » (effet disproportionné) élaboré par la Cour Suprême qui assimile des disparités statistiques à des preuves de discrimination des employeurs. La Cour Suprême présente en effet des disparités bien plus grandes que les entreprises qu’elle accuse de discrimination. De 2010 à 2017, tous les juges sont catholiques ou juifs, nommés par des présidents protestants des deux partis, dans un pays très majoritairement protestant.
Origine des inégalités entre individus et entre groupes
Ces inégalités commencent dans l’utérus en raison de différences alimentaires et se poursuivent, à l’intérieur d’une même famille, en fonction de l’attention portée par les parents. C’est ainsi que les aînés ont un QI supérieur à leurs frères et sœurs et que les enfants uniques sont plus performants dans différentes activités. Aînés et enfants uniques ont bénéficié de toute l’attention de leurs parents à un moment crucial de leur existence. De nombreuses autres variables, telles que la géographie ou le climat, interviennent dans le développement des aptitudes des groupes. Ainsi, l’effet potentiel de l’invention de la roue dépendait aussi de l’existence d’animaux capables de tirer des cargaisons. Ce que la nature peut fournir dépend du savoir des humains accumulé d’une ère à la suivante, pour l’utiliser. Par ailleurs, ce qu’on appelle environnement ne se limite pas à ses aspects concrets mais englobe des qualités, telles que l’honnêteté, qui ne sont pas également distribuées dans le monde. Un test sur l’honnêteté, consistant à laisser des portefeuilles contenant de l’argent dans des lieux publics, avait été réalisé en 2013 dans différentes villes. Les retours variaient de 11 sur 12 à Helsinki contre 1 sur 12 à Lisbonne (retour par un couple de Hollandais). L’acquisition de l’écriture n’a pas été la même partout : plus précoce en Europe de l’Ouest qu’en Europe de l’Est. Ces décalages ont joué sur l’éducation et le développement. Souhaiter l’égalité des chances est une chose, savoir comment y parvenir sans sacrifier la liberté et des vies en est une autre. Les activités poursuivent des objectifs qui ne peuvent être sacrifiés à la représentativité démographique. C’est le cas des médecins et des pilotes de ligne.
Idées fausses sur la race
Il est dangereux, pour une société libre, que prédominent des croyances qui ne sont pas soumises à l’épreuve des faits et à la logique. Un danger supplémentaire réside dans les pressions, dénonciations ad hominem que subissent ceux qui présentent des preuves contraires aux croyances dominantes. Si c’est le racisme systémique qui est la cause de la pauvreté des noirs, comment expliquer qu'en 2020 plus de 9 millions de noirs américains avaient un revenu supérieur au revenu médian des blancs ? Les disparités entre groupes ne sont pas nécessairement supérieures aux disparités intragroupes. Même si tout racisme était éliminé, il n’est pas sûr que la condition des "Hillbillies" [3] blancs s’en trouverait améliorée. Tout mettre sur le dos du racisme peut désinciter de jeunes noirs talentueux à briguer les professions qu’ils convoitent.
Du déterminisme génétique du progressisme du début du 20ème siècle à la discrimination raciale du progressisme tardif
Ces deux progressismes partagent une certitude, inébranlable par les faits, et le rejet de tout argument critique. Ils ne gardent des faits que ce qui colle à leur récit. Les avocats du déterminisme génétique de la 1ère ère progressiste tenaient pour certain que les Européens de l’Est et du Sud étaient génétiquement inférieurs à ceux du Nord. Le professeur Edward Ross, président de l’Association américaine de sociologie, qualifiait le remplacement des derniers par les premiers de « race suicide » (suicide racial). C’était la pensée dominante de l’élite de l’époque et un de ses livres fut même préfacé par Theodore Roosevelt. Les grands esprits eugénistes de l’époque promouvaient les moyens d’éviter, par l’isolement et la stérilisation, que ces peuples inférieurs ne se reproduisent. « La facilité avec laquelle d'éminents spécialistes de l'époque ont pu préconiser l'emprisonnement à vie de personnes qui n'avaient commis aucun crime et les priver d'une vie normale nous rappelle douloureusement ce qui peut se produire lorsqu'une idée devient un dogme entêtant qui écrase tout autre considération. ». Les progressistes du début 20ème siècle ont négligé les faits historiques, notamment sur la Grèce ancienne. Par ailleurs, certains tests de QI de l’armée américaine portaient sur des détails sans intérêt (par exemple la localisation de l’université Cornell). Les recherches du professeur James Flynn ont montré que lorsqu’on utilise les mêmes critères au fil des ans (et non la fixation du QI moyen à 100 chaque année), on constate que les QI se sont beaucoup améliorés. Il a ainsi détruit l’argument de la diminution de l’intelligence d’une nation et du « suicide racial » auquel croyaient d’éminents intellectuels des universités ou des institutions du début du 20ème siècle.
Le progressisme tardif a substitué la discrimination raciale aux gènes comme explication automatique. Les tests SAT[4] et ACT[5] pour l’admission à l’Université américaine sont systématiquement rejetés quand ils contredisent les dogmes de la justice sociale. Aujourd’hui, les tenants de la justice sociale visent l’égalité de résultats et des réparations pour le passé. John Rawl, dans sa théorie de la justice, se réfère aux choses que la société devrait « régler, arranger ». Mais, comme l’écrit Thomas Sowell, si un architecte d’intérieur « arrange », un gouvernement « oblige ». Il est dangereux d’étendre la contrainte gouvernementale à tout ce qui est désirable.
La confiscation et la redistribution de richesses est au cœur du programme de justice sociale
Ce programme n’anticipe guère comment les riches peuvent réagir. Pourtant l’histoire est riche d’enseignements sur ce qui peut se passer. C’est en voulant imposer une nouvelle taxe que les Britanniques ont perdu l’Amérique. Pour beaucoup, y compris dans l’élite intellectuelle imperméable aux faits, taux de taxation et de recettes bougeraient dans le même sens. Par ailleurs, les riches du moment ne sont pas forcément ceux de demain. D’après une étude publiée en 2005, plus de la moitié des Américains figuraient, à un moment de leur existence (généralement dans leurs dernières années), dans le dernier décile de revenus. Une étude publiée en 2016 a montré que sur les 4584 personnes les plus riches en 1992 (top 400), 72 % ne sont restées dans le top 400 qu’une seule année de 1992 à 2014. Par ailleurs, l’appréciation change selon que l’on considère les ménages ou les personnes ou que l’on tient compte ou non des prestations sociales. De 1969 à 1996, le revenu réel moyen des ménages n’a augmenté que de 6 % quand celui des individus a progressé de 51 %. Les médias retiennent les chiffres qui les arrangent et rarement ceux qui comparent les mêmes individus au cours de leur vie. Les statistiques sont utiles pour tester nos croyances, à condition de prêter attention à ce qu’elles disent vraiment.
L’utilité d’un savoir ne se juge pas d’après sa complexité ou son élégance
Les informations transmises à un migrant par des connaissances déjà installées dans un pays constituent un savoir que les experts ayant fait de longues études ont peu de chances de connaître. Quelle que soit la désirabilité des buts affichés par les avocats de la Justice sociale, la faisabilité et la possibilité d’y arriver dépendent de la distribution de savoirs pertinents capables d’anticiper les conséquences (consequential knowledge). Des savoirs non exprimés inspirant les comportements instinctifs face à des réalités connues sont aussi importants que le savoir conscient. Or, de tous temps, les élites se sont targuées de mieux savoir que les gens ordinaires ce qui convenait à ces derniers. Pour Simone de Beauvoir, aucune femme ne devait être autorisée à rester chez elle pour élever ses enfants. La présomption de savoir ce qui est bon pour d’autres est caractéristique des personnalités éminentes et des institutions engagées dans des croisades sociales à la mode.
Dicton : « Un fou est mieux à même d’enfiler son manteau qu’un sage ne pourrait le faire à sa place »
Des tenants de la justice sociale, inspirés par de bons sentiments, ont combattu les prêts sur salaire de petites sommes d’argent à des gens gagnant peu pour faire face à des urgences financières, sommes que des banques ne leur auraient pas prêtées. En luttant contre l’exploitation des pauvres, ils leur ont enlevé toute option en cas d’urgence. Ce sont aussi de bons sentiments qui ont amené à la préemption du rôle éducatif des parents. Thomas Sowell l’illustre par l’introduction de l’éducation sexuelle dans les écoles dans les années 1960, laquelle permettrait, disait-on, de lutter contre les grossesses adolescentes, les mariages précoces et les maladies vénériennes. Cette décision fut prise sans tenir compte des faits (les maladies vénériennes et grossesses précoces avaient beaucoup diminué depuis 1950). Pour les experts, le sexe et les sexualités étaient des sujets devenus trop complexes et techniques pour être laissés aux parents. Et malgré une évolution contraire à ce qu’ils en attendaient, ces experts recommandèrent toujours plus d’éducation sexuelle à l’école. En 1978, Sargent Shriver, ancien chef de l’Office of Economic Opportunity, témoigna devant un comité du Congrès pour rappeler l’évolution des chiffres, sans rapport avec les intentions de l’introduction de l’éducation sexuelle à l’école, alors qu’il avait lui-même été à la tête de la campagne en faveur de l’éducation sexuelle à l’école publique.
Une redéfinition de la liberté
Woodrow Wilson, qui fut aussi président de Princeton voyait son rôle d’éducateur ainsi : « faire que les jeunes gens de la génération montante soient aussi différents que possible de leurs pères ». Il exécrait la souveraineté populaire, obstacle à l’expertise de l’exécutif et voyait, dans les gens ordinaires, des ignorants, des idiots égoïstes. Il inventa une nouvelle définition de la liberté lors de sa campagne électorale de 1912 (The new freedom), celle apportée par les prestations fournies par les pouvoirs publics. Pour Lyndon Johnson aussi, la liberté résidait dans ce que le gouvernement pouvait fournir et non dans l’autonomie personnelle de la décision. Comme l’écrit Thomas Sowell, « quand Spartacus conduisit la révolte des esclaves à l’époque de l’Empire Romain, ce n’était pas pour bénéficier des prestations sociales de l’État ». Roscoe Pound, doyen de l’école de droit de Harvard (1916-1936), rejetait la séparation des pouvoirs qui limite l’interprétation des juges. Il participa aux prémices de l’activisme judiciaire qui domine encore aujourd’hui. La Cour suprême du début des années 1960 commença à interpréter la Constitution comme apportant de nouveaux droits aux criminels. Le taux d’homicides était à la baisse depuis plusieurs décennies : Il avait été divisé par deux de 1934 à 1960. Après les réinterprétations de la Cour suprême, il doubla de 1963 à 1973. Pour Thomas Sowell, ces juges de la Cour Suprême sont exemplaires des élites qui ne paient pas le prix de leurs erreurs, quoi qu’il en coûte aux autres.
Les élites intellectuelles d’hier et d’aujourd’hui se voient comme les promoteurs d’une société plus démocratique, alors qu’ils privent les autres de leur possibilité de décider. Les élites brillantes sur leur domaine de compétence ne savent guère à quel point elles sont ignorantes sur une grande quantité de sujets. S’aventurer en dehors de son domaine de compétence peut s’apparenter à un saut dans le vide : « Des gens stupides peuvent créer des problèmes, mais il faut souvent des gens brillants pour créer une vraie catastrophe ».
Si, comme le disait Hayek, la vie en général est injuste, ce n’est pas la même chose de le dire de la société. C’est le gouvernement et non la société qui prend des décisions. Personne ne contrôle tout ce qui peut influer la vie des individus et des groupes. Aucun individu ne maîtrise toutes les connaissances pertinentes permettant d’anticiper les conséquences, nécessaires au fonctionnement d’une société tout entière, lequel requiert la coordination de fractions de ces connaissances détenues par d’innombrables individus. Il exige une connaissance factuelle pour éviter d’empirer en cherchant à améliorer.
Les idées fausses sur le mérite
Pour les avocats de la justice sociale, le mérite ne se limite pas aux aptitudes nécessaires à l’exercice d’une activité particulière. Pour eux ce n’est pas seulement une question factuelle mais aussi une question morale qui interroge la manière dont ces aptitudes ont été acquises et pouvant relever d’un « avantage non mérité ». Pour eux ces avantages réduisent les bien-être du reste de la population. Il n’existe pourtant pas de niveau de richesse auquel on serait prédestiné et les personnes à haut revenu n’enlèvent rien aux autres. Si les États-Unis ont plus de milliardaires que l’Afrique et le Moyen-Orient, leurs pauvres vivent mieux que les pauvres de ces régions. L’histoire des minorités prospères est là pour témoigner de ce qu’elles ont apporté. Ainsi, lorsque les Indiens et Pakistanais d’Ouganda ont été expulsés, l’économie s’est effondrée. Le problème, toujours le même, est que l’on ne demande pas aux suppôts de cette vision dominante d’argumenter avec des faits, la répétition faisant son œuvre, surtout si les autres points de vue sont supprimés ou ignorés. C’est un problème grandissant à l’université et dans les institutions. L’éducation devrait viser à doter tout individu des compétences intellectuelles qui s’acquièrent par la confrontation et l’analyse de points de vue opposés. Sans cela, c’est livrer des générations entières aux démagogues intelligents. Celui qui a acquis le savoir, même sans aucun mérite, pour produire un objet qui permet à des milliards d’individus n’y connaissant rien de s’en servir, s’il s’est enrichi considérablement, n’a rien pris à personne.
Racisme et Affirmative Action
Aucune personne saine pense qu’il n’y a aucun racisme aux EU ou ailleurs. Même l’élimination totale du racisme était possible, on sait que cela ne suffirait pas à éliminer la pauvreté. Mais, « si les racistes ne peuvent empêcher aujourd’hui des jeunes appartenant à des minorités de devenir pilotes, les syndicats d’enseignants le peuvent en leur refusant une éducation décente ». Il n’est pas certain que les ennemis des minorités américaines soient capables de leur faire autant de mal que leurs supposés « amis » et « bienfaiteurs ». Comme ces derniers ont pu le faire avec l’Affirmative Action. Les défenseurs de cette politique s’imaginent qu’ils ont ainsi contribué au progrès des noirs, sans se donner le mal de vérifier si c’est bien le cas. Pourtant, de nombreux noirs se sont sortis de la pauvreté, tout seuls, pendant les deux décennies qui ont précédé les droits civiques. La proportion de noirs pauvres est passée de 87 % en 1940 à 47 % en 1960. Elle a diminué moins vite ensuite (30 % en 1970, 29 % en 1980). Pour les noirs du Sud, une façon d’échapper à la pauvreté a été de le quitter. Si les droits civiques ont mis fin au déni de leurs droits constitutionnels dans le Sud, ce n’est pas non plus une conquête que la gauche peut revendiquer puisqu’une proportion plus grande de Républicains vota la loi.
Comme dans d’autres pays, les politiques préférentielles ont rarement bénéficié aux plus pauvres. Les bénéfices sont allés aux plus prospères des groupes visés par ces politiques. L’arrêt de l’Affirmative Action en Californie a redistribué les effectifs en fonction du niveau réel des étudiants et a permis au nombre de diplômés noirs ou hispaniques d’augmenter. Le plus important est d’être scolarisé avec des étudiants de niveau comparable et pas le rang de l’établissement fréquenté[6]. Richard H. Sander n’a pu obtenir les données sur l’examen du barreau en Californie. Les auteurs de The Shape of the River[7], qui avait tellement plu, ont échappé à une critique circonstanciée en refusant de communiquer les données brutes aux critiques qui avaient émis des doutes sur le sérieux de leur étude, au vu de leurs résultats opposés, dont ils avaient rendu les données publiques. Par ailleurs, même lorsque l’Affirmative Action a été stoppée par la loi, comme en Californie, cela n’implique pas la fin des politiques préférentielles mais plutôt leur dissimulation. À côté des croisades idéologiques d’universitaires qui ne paient aucun prix à se tromper sur le sujet mais pourraient risquer leur réputation à faire défaut, il ne faut pas négliger les motivations financières. Les financements publics peuvent être remis en cause si certaines minorités sont très sous-représentées, laissant suspecter une discrimination, ce qui peut conduire au procès. Les étudiants des minorités font ainsi figure, sur les campus, de «boucliers humains» afin de protéger des intérêts institutionnels.
Personne n’a le savoir adéquat capable d’imaginer les conséquences ni le pouvoir écrasant de faire de la justice sociale une réalité. Les élites intellectuelles ne l’ont pas non plus. Mais même si elles l’avaient, l’histoire des régimes totalitaires sonne comme un avertissement. « On ne peut se contenter de céder toujours plus de libertés aux politiques, bureaucrates et juges, en échange d’une rhétorique qui a l’air plausible, sans la confronter à l’épreuve des faits ». Le peu d’attention porté, par ces avocats de la justice sociale, à ce que les pauvres ont accompli par eux-mêmes dans le monde pour s’en sortir sans eux soulève une question : les avocats de la justice sociale donnent-ils la priorité aux pauvres ou à leur vision du monde et le rôle qu’ils pourraient tenir dans son accomplissement ?
[1] Idées fausses, sophismes.
[2] https://www.youtube.com/watch?v=ERj3QeGw9Ok.
[3] Désigne les populations isolées et pauvres des Appalaches et des monts Ozarks. D'après Wikipédia, cette appellation a été étendue pour désigner ce qu'on appellerait en français les "ploucs" , les "péquenauds".
[4] Scholastic Assessment Test (test d’évaluation du niveau scolaire).
[5] American College Test.
[6] Voir à ce sujet ma note de lecture : https://micheletribalat.fr/435108953/434797230.
[7] William Bowen et Derek Bok.