FREE SPEECH

And Why It Matters

Andrew Doyle, Constable, 25 février 2021, 144 p.

28 février 2022

Andrew Doyle, dramaturge, comédien, journaliste et satiriste politique[1], connu pour ses vidéos mettant en scène un Jonathan Pie fictif qui commente l’actualité sur un ton furibard[2] et les tweets de la fictive Titania McGrath, n’est pas seulement un amuseur. Il est chercheur invité à l’Université Queen’s de Belfast et a publié l’an dernier un petit livre sur la liberté d’expression qui ne manque pas d’intérêt.

Ce livre démarre sur une anecdote significative de l’esprit du temps. Il est possible, en Angleterre-Galles, de recevoir la visite d’un policier, après signalement d’un incident haineux ne relevant pas du pénal (non-crime hate incident), lequel est consigné dans un registre qui peut être consulté par des employeurs lors d’une embauche. Andrew Doyle raconte la visite du policier qui s’est présenté chez Harry Miller pour vérifier ce qu’il pense : « We need to check your thinking » ! Voir en détail en annexe le déroulement et les suites de ce contrôle policier. Pour Andrew Doyle, ce type d’intervention orwellienne se produit dans un climat d’apathie inquiétant.

L’ère digitale prive aussi les citoyens d’une défense de leur liberté d’expression. Aux Etats-Unis, le 1er amendement protège les citoyens de l’interférence du gouvernement, mais pas de celle des Big Tech qui, sous couvert du Communications Decency Act, n’ont de compte à rendre à personne. Elles ne sont pas légalement responsables des contenus, mais peuvent les censurer à leur convenance et peser ainsi sur le débat public.

Défendre la liberté d’expression n’équivaut pas à approuver ce qui est dit

 Si la défense de la liberté d’expression semble aujourd’hui une préoccupation de la droite, c’est parce que la gauche a échoué à la défendre. À d’autres époques, la censure venait plutôt de la droite. Craindre la liberté d’expression parce qu’elle favoriserait la propagation de mauvaises idées c’est avoir, déjà, décidé quelles sont les idées inadmissibles.

Comme l’écrit Andrew Doyle, « défendre la liberté d’expression, c’est défendre les droits de ceux dont nous méprisons le discours. Les idées unanimement partagées n’ont pas besoin d’une telle protection » (p. 19). Il rappelle que l’ACLU[3] et notamment son président Aryeh Neir, un Juif ayant échappé au nazisme, défendirent le droit de manifester des néo-nazis lorsqu’il leur fut interdit de le faire en 1977 à Skokie, petite ville de la banlieue de Chicago dont près de la moitié des habitants étaient juifs. Aryeh Neir n’était pas soudain devenu un adepte du nazisme. Il souhaitait seulement qu’on laisse parler les néo-nazis afin de pouvoir les vaincre par le discours, pas par la censure. Il serait aujourd’hui vilipendé et jugé coupable par association.

Dans sa Dissertation on First-Principles of Government de 1795, Thomas Paine concluait ainsi : « Celui qui veut conserver sa liberté doit aussi protéger ses ennemis de l'oppression car, s'il ne s'y astreint pas, il crée un précédent qui finira par l’atteindre»

La culture de l’annulation (Cancel Culture), son déni et ses dégâts

Aux Etats-Unis, la culture de l’annulation prend sa source dans une résolution visant à empêcher les organisations ouvertement fascistes et racistes de parler sur les campus, adoptée lors d’une conférence du National Union Students (NUS) en 1974. Comme ces organisations sont aujourd’hui l’objet d’un profond mépris dans les sociétés occidentales, cette résolution n’a plus guère de sens, sauf à viser ceux qui n’adhèrent pas aux objectifs de « justice sociale ». C’est ce qu’on appelle un dérapage de concept (concept creep). Beaucoup de militants disent que le fascisme a été normalisé alors qu’il connaît un déclin terminal. S’ils y croyaient vraiment, ils se feraient une obligation d’en débattre. « Quand personne n’est d’accord sur les définitions, il est impossible de s’entendre pour déterminer où placer les limites de la liberté d’expression » (p. 59).

Le but de la culture de l’annulation est de punir, sans possibilité de rédemption. Ses cibles, dénoncées plutôt que critiquées, sont souvent des gens qui n’ont pas les moyens financiers de se protéger. Si JK Rowling a été défendue par sa maison d’édition après qu’elle fut mise en cause pour avoir osé dire que le sexe avait des fondements biologiques, Gillian Philip, auteur de livres pour enfants, a été lâchée par son éditeur pour avoir osé la défendre.

La loi prohibe les menaces, la diffamation, le harcèlement, la violence. Mais telles sont pourtant les méthodes favorites de la culture de l’annulation, lesquelles se conjuguent au déni, en dépit de l’écho médiatique qui accompagne pourtant le licenciement de gens accusés d’avoir offensé tel ou tel groupe protégé. On parle de gaslighting (en référence à Gaslight[4]). Mais les succès de la culture de l’annulation ne passent pas forcément par une campagne d’annulation ou de désinvitation. Souvent le climat d’intimidation suffit.

Une question de génération[5]

La culture de l’annulation s’est développée parallèlement à une interrogation sur la liberté d’expression assez répandue chez les plus jeunes. Lors d’une enquête menée en  2015 par le Pew Research Center, 40 % des Américains âgés de 18-34 ans se sont dits favorables à l’interdiction de discours offensants à destination de groupes minoritaires. Lorsqu’on remontait la pyramide des âges, cette proportion diminuait pour n’être plus que de 12 % chez les 70-87 ans. Cette hypersensibilité des jeunes à l’offense s’explique par la surprotection de parents qui ont opté pour une éducation cherchant à éviter tout risque à leurs enfants[6]. Les jeunes ont tendance à placer l’inclusivité au-dessus de la liberté d’expression. Comme l’écrit Andrew Doyle, c’est verser de l’essence pour éteindre un incendie, car la liberté d’expression est la seule voie qui permette aux plus marginaux de se faire entendre. C’est le combat pour la liberté d’expression qui a permis les mouvements d’émancipation du 20ème siècle (femmes, gays). C’est grâce à lui que les militants de la culture de l’annulation peuvent se faire entendre, retournant ainsi la liberté d’expression contre elle-même.

Tout peut être source d’offense, y compris le silence

 L’offense, écrit Andrew Doyle, c’est la combinaison de mots et de l’interprétation que l’on en fait. Éviter l’éventualité d’une offense revient à se mettre à l’écart de la société tout entière. Pourtant, comme l’écrit Andrew Doyle, « un aspect important de la liberté d’expression est le droit de ne pas écouter » (p. 35). Même si le contrat social conduit à privilégier la courtoisie, il y aura toujours des gens pour transgresser les frontières d’un échange courtois. Par ailleurs, même lorsque nous pesons nos mots, nous ne sommes jamais sûrs qu’ils seront interprétés de la manière dont nous l’anticipons. La sensibilité individuelle de chacun ne peut servir de référence pour déterminer ce qui peut être dit. Pénaliser tout lapsus, toute présomption d’offense, c’est attendre des gens qu’ils se conduisent comme des robots. Aux offenses personnelles, s’ajoute désormais celles pour le compte d’autrui dont on prend de plus en plus souvent ombrage. C’est souvent le motif avancé par les adeptes de la culture de l’annulation qui traitent alors leurs pairs comme des enfants, aidés en cela, sur les campus, par des administrateurs qui cherchent à protéger à tout prix la réputation de leur université.

Au lieu de s’en offusquer, on devrait se réjouir d’être confronté à des idées que l’on juge intolérables. C’est le signe d’une démocratie saine qui ne laisse pas ces idées prospérer dans les coins obscurs de la société. Une idée dérangeante n’est pas un virus. Il est beaucoup plus facile de la combattre si on la laisse s’exprimer. Ce qui évite aussi de fabriquer des martyrs, des persécutés. Comme l’a écrit Orwell : « si la liberté veut dire quelque chose, c’est le droit de dire aux gens ce qu’ils n’ont pas envie d’entendre ».

La glaciation des débats aujourd’hui se répercute sur la création artistique. L’autocensure attendue des humoristes et des caricaturistes condamne ces professions à  disparaitre. Celle des artistes et des comédiens, dont les productions sont scrutées au prisme des politiques identitaires, est aussi un vrai désastre. Comme l’écrit Andrew Doyle, « le conformisme est leurs oubliettes » (p. 50). Il ajoute que refuser de s’interroger sur nos propres certitudes, « c’est un suicide intellectuel au ralenti » (p. 65).

Intimidation et nouveau conformisme

Andrew Doyle reprend ici l’analyse de Timur Kuran[7]. Comme toute créature sociale, nous craignons l’impopularité, ce qui nous place dans une position morale embarrassante et nous condamne trop souvent à vivre comme des acteurs qui ont oublié qu’ils interprètent un rôle. Cette dispense de penser par soi-même peut avoir des conséquences désastreuses à l’université. La terrible expérience de Bret Weinstein à Evergreen et celle de bien d’autres sonnent comme un avertissement lancé à tous les universitaires. Si l’on comprend bien pourquoi ces derniers sont si réticents à dire ce qu’ils pensent, ce faisant, ils font peser une terrible menace sur la production universitaire. En effet, l’innovation dépend de ceux qui ne se conforment pas aux idées reçues de leur milieu. Céder reste un choix moral. « La plus grande menace qui pèse sur la liberté d’expression vient de nous » (p. 53).

Mots, violence, discours de haine et incitation à la violence

Toute une génération, « cocounée » par ses parents, réinterprète aujourd’hui ce que l’on peut entendre par sécurité (safe). D’où le chantage à l’émotion des militants de la culture de l’annulation qui invoquent les conséquences traumatiques des mots lorsqu’ils cherchent à museler quelqu’un. En assimilant les mots à la violence, certains en viennent à justifier le recours à la violence physique comme une sorte d’autodéfense. Ils rompent ainsi avec les conditions de fonctionnement du contrat social. S’en prendre à une idéologie ce n’est pas attaquer ceux qui la professent.

L’argument le moins discutable pour restreindre la liberté d’expression serait sans doute l’incitation à la violence. Pourtant, les discours haineux ne créent pas, par eux-mêmes, la haine. Comme ce fut le cas au Rwanda, ils envoient le signal d’une approbation officielle laissant croire que le recours à la violence ne sera pas puni.

Les racines de la croyance selon laquelle il existerait un lien entre liberté d’expression inconditionnelle et violence sont probablement idéologiques. Les militants de la justice sociale, qui ont été à bonne école postmoderniste, croient au lien entre langage et pouvoir. Ils sont obsédés par l’identité et réduisent l’humanité à une espèce passive et malléable qui serait toujours le jouet des circonstances. Ce n’est pourtant pas en limitant la liberté d’expression que l’on peut espérer empêcher une idée de se répandre. Discréditer est plus efficace qu’interdire. Et puis, qui va décider, et sur quelle base, d’interdire l’expression d’idées et d’opinions ? Andrew Doyle ajoute très justement que, « si la parole a le pouvoir de corrompre, comment s’assurer que l’exposition à des matériaux toxiques ne corrompra pas les censeurs ? » (p. 73).

Dans son livre Censored publié en 2012, Paul Coleman notait que tous les pays européens avaient voté des lois sur les discours de haine. Est défini comme tel, au Royaume-Uni, tout discours perçu par la victime ou tout autre personne comme motivé par l’hostilité à (ou un préjugé sur) des personnes à raison d’un handicap, de la race, de la religion, de l’orientation sexuelle ou du genre, réels ou perçus. Cette définition s’applique aussi aux non-crime hate incidents enregistrés par les policiers. Tout repose sur le ressenti du dénonciateur, ce qui revient à faire fi de la présomption d’innocence. La justice ne devrait pas avoir pour mission de vérifier nos sentiments. En le faisant elle politise son action. Au Royaume-Uni, tous les ans, 3000 personnes sont arrêtées pour commentaire injurieux, y compris lorsqu’il s’agit d’une blague. La justice manie là des notions subjectives dont ne sait pas bien où elles peuvent s’arrêter. Comme l’écrit Andrew Doyle, « Le prix à payer pour une société libre est que des personnes mal intentionnées diront de vilaines choses. Nous le tolérons, non parce que nous approuvons ce qu’elles disent mais parce que, dès lors que nous transigeons sur le principe, nous ouvrons la voie à la tyrannie » (p. 77).

Année Zéro

Aujourd’hui, on a l’impression que les défenseurs de la liberté d’expression se retrouvent minoritaires. Il faudrait que celle-ci recule pour que s’accomplisse la justice sociale. Ce faisant, la censure empêche la contradiction et installe un précédent facile à exploiter et à étendre pour des raisons morales. Ce qui reste d’appétit pour le débat tient au fait que l’on sait qu’il est possible de se tromper. Il y va donc de notre intérêt et pas seulement d’un engagement pour la liberté.

L’utopie du jour conduit à vouloir aseptiser le passé. En 2020, le Decolonising Working Group de la British Library a recommandé, notamment, de revoir tous les matériaux promouvant « la notion démodée de civilisation occidentale ». Il a même déclaré que l’architecture du bâtiment était « injurieusement impérialiste » parce qu’elle ressemblait à un navire de guerre ! Que ces actions militantes soient entreprises avec les meilleures intentions du monde n’en réduit pas la menace, mais les rend plus difficiles à combattre.

Andrew Doyle nous exhorte à refuser de croire ceux qui prétendent à l’infaillibilité morale s’agissant du passé et considèrent que « leur petit temps d’existence est l’année zéro du grand récit de l’humanité » (p.82). Il y a 30 ans, jamais nous n’aurions pu prévoir ce qui se passe aujourd’hui. Dans 30 ans, peut-être que ce que nous regardons comme des extravagances sera notre statu quo ! D’où l’urgence d’endiguer ce péril et tenter d’empêcher qu’il ne devienne notre normalité.

ANNEXE

LES « NON-CRIME HATE INCIDENTS » (NCHI) EN ANGLETERRE-GALLES : L’EXPÉRIENCE DE HARRY MILLER

Harry Miller est un ex-policier qui a fondé sa propre entreprise dans le Lincolnshire. En janvier 2020, il reçut la visite d’un policier, sur son lieu de travail, pour un tweet dans lequel il écrivait qu’il pensait que les transsexuels n'étaient des femmes. Étant un ancien policier, il ne fut guère intimidé par cette visite. Lorsqu’il demanda quel crime il avait commis, le policier lui répondit qu’il n’en avait commis aucun. Alors, pourquoi cette visite ? Le policier lui répondit qu’il devait vérifier sa pensée (I need to check your thinking). Harry Miller lui demanda alors s’il savait ce que cela faisait de lui. Non, a répondu le policier… Un policier de la pensée ! Lorsque le policier lui expliqua que, si cela venait à se savoir sur son lieu de travail, il pourrait avoir des problèmes avec le département des ressources humaines, Harry Miller lui rétorqua qu’il était lui-même son propre employeur (I am my ****ing HR department !). Suite à quoi Harry Miller et un copain fondèrent l’association Fair Cop (dont il est président) qui conduisit l’action en justice contre la police et le College of Policing guidance.

Qu’est-ce qu’un NCHI ?

L’enregistrement de NCHIs a été introduit en 2014, faisant suite, avec retard, aux recommandations du rapport MacPherson de 1999. L’idée était alors de collecter des données qui ne seraient pas polluées par des comportements racistes de la police. Manifestement, il y a eu, là aussi, un dérapage du concept. Le College of Policing guidance du ministère de l’Intérieur définit le NCHI comme un incident perçu par la victime ou tout autre personne comme étant motivé par l’hostilité ou un préjugé. Il est enregistré dans un fichier et est consultable pendant 6 ans. Aucune possibilité d’appel n’est prévue. Le guide, dans son point 6.3, insiste sur le fait que tout signalement de ce type doit être enregistré, qu’il y ait ou non des preuves de la haine alléguée. C’est un enregistrement criminel (Crime Report) d’un non-crime. Étrange cas de double langage.

Source : https://www.youtube.com/watch?v=iCxQI9U_xHE

Source : https://www.youtube.com/watch?v=iCxQI9U_xHE

Harry Miller a gagné ses deux procès en justice

En février 2020, en première instance, le tribunal s’est prononcé en sa faveur. La procédure de contrôle policier a été jugée porter une atteinte disproportionnée à sa liberté d’expression. La Cour n’a, toutefois, pas remis en cause le « Policing Guidance » qu’elle a jugé à la fois légitime et proportionné. Harry Miller fit donc appel et obtint, en décembre 2021, que le College of Policing Guidance revoie sa copie, laquelle fut jugée offrir trop peu de garanties et avoir un effet intimidant (chilling effect), de nature à limiter la liberté d’expression. La présidente, Victoria Sharp, insista sur ce dernier point. Les citoyens ont le droit de s’exprimer y compris sur des sujets controversés d’intérêt public. Les améliorations introduites entre temps par le College of Policing Guidance n’ont pas satisfait Victoria Sharp. Elle ne les a pas jugées suffisamment convaincantes pour limiter l’effet d’intimidation. Le College of Policing Guidance devra donc revoir sa copie et poser plus nettement des garde-fous aux abus. Cependant, le fait que de tels incidents puissent être signalés et enregistrés, même de manière plus restrictive, demeure. Ce qui reste un problème en soi non résolu. 120 000 NHCIs ont été enregistrés de 2014 à 2019. Comme l’écrit Adam King sur le site unHerd, la protection qu'apporte la clause du doute raisonnable, inscrite dans le droit pénal, n’est que modérément réconfortante si vous pouvez voir votre vie ruinée par un simple signalement à la police qui ne requiert aucune preuve.

[3] American Civil Liberties Union.

[4] C’est le titre d’une pièce de théâtre de Patrick Hamilton publiéeen 1938. La pièce fut adaptée au cinéma par Thorold Diskinsonen 1940, film qui fit l’objet d’un remake en 1944 par George Cukor. L’héroïne est accusée de perdre la tête par son mari qui use de subterfuges afin de la faire interner pour s’emparer de ses biens.

[5] Voir à ce sujet le livre de Brice Couturier, OK Millenials, L’Observatoire, 20 septembre 2021, 336 p.

[6] Voir Jonathan Haidt et Greg Lukianoff, The Coddling of the American Mind. How Good Intentions and Bad Ideas Are Setting Up a Generation for Failure, Penguin Books, 2018, 352 p. http://www.micheletribalat.fr/440866626.

[7] Timur Kuran, Private Truths, Public Lies. The Social Consequences of Preference Falsifications, Harvard University Press, 1995, New edition 1997, 440 p. http://www.micheletribalat.fr/439783525.

Commentaires

Jean-Pierre Baux

28.02.2022 17:31

Éclairant et instructif comme toujours. C'est de l'hygiène mentale.

Derniers commentaires

28.11 | 10:40

À mon avis à la Doc de l'Ined sur le campus Condorcet ou à la BNF

27.11 | 23:14

Cette période de baisse étant due à la crise de 1929 (avec des effets sur l'emploi à partir de 1932) et à la 2e guerre mondiale.

27.11 | 23:13

Selon l'INSEE, la part des immigrés et des enfants d'immigrés augmente en France depuis 1911 (2,7%) jusqu'en 2021 (10,6%).
La seule période de baisse a été de 1931 à 1946.

27.11 | 22:57

Bonsoir

Où peut-on lire l'étude sur Crulai?

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